Millénium.
La critique de cinéma n'est pas une spécialité locale sauf quand ça prête à une bonne tranche de rigolade.
Voici donc pour vous :
"Millénium" de David Fincher.
Rarement vu un film aussi tendancieux et sournois (et finalement comique).
Déjà, première mauvaise impression : j'avais repéré le bouquin sur la table de chevet d'une blonde de 40 ans anciennement jolie que je niquais de temps en temps. Cette fille percevait 10.000 euros de rentes par ses parents tous les mois. Autant vous dire qu'elle était complétement décalée par rapport à la vraie vie des gens... Elle ne bossait pas et avait un mépris sans nom envers les pauvres.
(Je tiens à rassurer papa, maman et mon chien : Seul son joli cul m’intéressait.)
Bref, ce bouquin millénium était sur sa table de chevet. Ce qui augurait mal de la qualité de l’œuvre.
Et, effectivement, le film est une merde.
Techniquement, c est bien réalisé, les acteurs jouent bien, la photo est jolie.
Mais l'histoire, quelle daube !
Attention, ce qui suit révèle l'histoire et donc, si tu comptes voir le film ou lire le bouquin en restant "vierge", je te déconseille de lire la suite.
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D'abord, on plonge dans le procès perdu d'un journaliste, version bobo suédois.
Le héros est donc un journaliste. Qui croit désormais qu'un journaliste puisse être un héros. Un collabo, oui, mais un héros , ???
Camp du bien = +1
Le procès l'oppose à méchant marchand d'armes (c'est pas bien) , un blond, version Anders Behring Brevik.
Camp du mal = -1
Ses preuves pour attaquer le marchand d'armes s’avérant fausses, notre tintin/journaliste perd le procès et quitte le journal pour lequel il travaille, délaissant la directrice de publication qui s’avère être aussi sa maitresse.
Un petit aparté pour signaler aux spectateurs que l’épouse officielle du héros journaliste l'a quitté quand elle a appris la liaison adultérine. Par contre, le mari officiel de la rédactrice en chef est resté avec elle, malgré la liaison de sa femme avec un autre homme : beau retournement des valeurs de notre société en un siècle, non ?
Continuons notre histoire :
Le journaliste au chômage se fait embaucher par l'une des plus riches familles de Suède pour officiellement écrire les mémoires de la dynastie. Mais, en fait, il est mandaté pour découvrir qui a tué la nièce du patriarche en 1966. La récompense qui lui est promise : lui remettre un dossier compromettant sur le marchand d'armes et donc retrouver son honneur perdu.
Et là, accrochez-vous, parce que c'est du lourd.
On apprend que cette riche famille a collaboré avec les ... Nazis. Toute la famille était impliquée dans les trafics nazis et l’idéologie nazie (sauf, il en va de soi, le patriarche qui a demandé l’enquête auprès de ce journaliste).
On apprend que cette "famille nazie" découpe les chats (si si, véridique, le ridicule ne tue pas), qu'ils se détestent tous les uns les autres, qu'ils boivent comme des trous, qu'ils enferment des immigrées au sous-sol de leur maison pour les découper en morceau (si, si , véridique !).
Et qui nous apprend ça ? (attention, c est du Très Très lourd) : une sorte de "punk à chiens" de 20 ans, experte en informatique sur Apple (sic) et camera vidéo ( très très crédible) qui se fait violer par son tuteur (un gros porc de blanc, cela va de soi).
La vache ! ça, coco, faut avoir les couilles pour écrire de telles conneries ! Plus c'est gros, plus ça passe ... c'est ça ?
Donc, nous avons d'un coté :
camp du bien:
le beau journaliste athée ou pseudo-juif.
La punk à chiens, rebelle de supérette.
La rédactrice en chef qui trompe copieusement "son mari qui ne bande plus" (c'est elle qui sous entend cette idée en parlant à son amant)
Le patriarche non-nazi
le camp du mal:
Toute la famille "riche et nazi" (sauf le patriarche)
le vendeur d'armes, ancien employé de la famille "riche et nazi".
Quand le héros découvre que la nièce n’était pas morte (extraordinaire surprise théâtrale, jamais employée jusque là) mais qu'elle s’était enfuie dans l'anonymat pour fuir les viols que son père nazi lui faisait subir ... (oui, je sais, c'est de plus en plus crédible), il espère obtenir sa récompense et faire tomber le marchand d'arme qui l'avait humilié.
Mais c'est en fait uniquement grâce à la "punk à chiens" (se transformant de manière absolument extraordinaire en "blonde atomique" !) qu'il va réussir à faire tomber son ennemi. Celui-ci finira tué par des membres de la mafia (utilisation de "tiers" pour effectuer les basses besognes : le procédé est connu dans certaines sectes ou religions).
la punk, devenue amoureuse, espère pouvoir vivre avec le journaliste... mais celui-ci est "récupéré" par la directrice du journal.
Le film s’arrêtant sur cette image de la punk triste de ne pas avoir pu "harponner" le journaliste.
Donc, rapide analyse du film :
- Les riches sont souvent des nazis, surtout en suède (d'ailleurs, le nom d'IKEA est négligemment lâché dans le film...ça sent la vengeance "éternelle")
- Les nazis tuent des chats et des immigrés.
- Les nazis violent leurs propres enfants.
- Les nazis sont obsédés par tuer et violer des juives.
- Les bobos sont des gens sympas et courageux, voire rebelles.
- La femme bobo peut baiser avec qui elle veut et dire le plus grand mal de son mari car ... elle en a le droit.
- L'homme bobo doit endurer la souffrance de supporter une femme hystérique et des enfants distants (et il doit s'excuser du comportement de ceux-ci, faire acte de contrition et demander pardon à toute occasion).
- Les clochards/ "punk à chiens" sont en fait des gens bien et super intelligents. Leur mauvais caractère vient du fait qu'ils se font violer par leur tuteur : attention, le méchant tuteur est toujours un blanc, (sinon, c est un bon tuteur...suivez ! nom de nom !!!). Les amis : la prochaine fois que vous voyez un punk, faites-lui la bise de ma part.
- Un homme de 50 ans qui baise une gamine de 20 ans est un gros porc, SAUF quand cet homme est un journaliste (ou un politicien genre DSK ou Cohn-Bendit). De toutes façons, quand cela se produit, c'est parce que c'est la gamine (ou Nafissatou) qui a insisté.
- Être marchand d'armes, c'est caca. Les armes ne servent à rien car nous vivons chez les bisounours. Nous sommes tous citoyens du monde (sauf les iraniens, sont pas gentils eux... Bouh.......).
- un nazi est un chrétien intégriste.
- L’intégrisme religieux ne peut être que chrétien.
- le nazisme est un gêne qui se transmet automatiquement de génération en génération. (si ça c'est pas une version raciste de l’espèce humaine ... remarquez, c'est le seul type de racisme accepté et ... "glorifié" par les médias, donc..)
- les nazis doivent toujours mourir à la fin. Il ne peut y avoir de salut ou de pardon pour un nazi. La mémoire est imprescriptible (rappel : un nazi transmet toujours ses idées à ses enfants... donc il est également logique et sain de tuer les enfants et petits enfants de nazi, dès la naissance si possible).
Analyse 2 :
Ce qui serait marrant, pour en revenir à mon ex-"copine" blonde, riche héritière débile dans sa résidence de luxe hyper sécurisée, c'est d'imaginer ce qui l'avait fait le plus mouiller en lisant ce bouquin de merde :
- s'imaginer gamine "punk à chiens" en train de se faire sauter par un journaliste 30 ans plus vieux.
- s'imaginer "punk à chiens" en train de faire violer et sodomiser par le tuteur, un gros porc blanc.
- s'imaginer rédactrice de magazine et se taper le journaliste tout en dénigrant son copain officiel.
- s'imaginer être dans le camp du Bien et combattre le Mal.
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