vendredi 28 mars 2014

Et pourtant, j’étais achetable...


A regarder les pièces de monnaie s'agiter sur mon bureau, je me rends compte de la valeur tristement réelle que je leur porte.
Et elles me permettront de manger un  sandwich "subway" dégueulasse ce midi.
C'en est fini du homard au déjeuner sur une plage privée à Cannes.
Les temps ont changé et je fais partie des victimes.

A mon collègue qui se plaint de nos conditions misérables de vie, je lui réponds que la fracture est encore plus béante quand tu viens d'en haut, de l’élite.
La vie de palace, les Porsches, les filles faciles, l'absence permanente de souci d'argent ne sont qu'un espoir pour le pauvre. C'est un regret permanent pour celui qui a connu ça.

J'ai été éduqué pour être un chef, un donneur d'ordre. Ma structure mentale est ainsi faite.
Les Business-Class, les salons VIP et les entrées prioritaires sont l’évidence pour mon esprit pourri et nourri au capitalisme américain.

Le déclassement que je subis est donc terriblement douloureux.

J’étais pourtant corruptible assez facilement : un poste de sous-secrétaire dans n'importe quel ministère aurait suffit à faire taire ma colère.
Au pire, dans le "Privé", directeur des achats dans une grosse PME m'aurait éloigné des "dissidents" et des "nauséabonds".

C'est là où le système périra : les déclassés sont les plus terribles opposants au système en cours.

Regardez Mirabeau.
Regardez Lénine.
Regardez Soral.

Car il n'est plus question de justice universelle mais de revanche sur la vie, sur nos vies.
Achetez-moi ou je fais un malheur !

jeudi 20 mars 2014

Ré allocation des richesses

On ne pourrait être plus clair :

Pendant que le gouvernement français augmente les taxes de "mutations" aux profits des administrations publiques, il décide de baisser de force les commissions des agents immobiliers (les gens du privé qui de débrouillent comme ils peuvent) et d'attaquer les émoluments des notaires et des huissiers (les gens ayant eu la chance de faire des longues études universitaires et qui se croyaient, égoïstement, à l'abri).

ça a le mérite d’être évident, le tout se passant dans le même mois...

On n'a pas besoin des chinois et des turcs pour faire baisser le revenu des français : les gouvernements UMPS s'en occupent déjà très bien.

mercredi 12 mars 2014

Le citoyen occidental est bien plus abruti que ne l'était le soviétique moyen par la propagande communiste.

 : Et la révolution ?

Alexandre  Zinoviev : Le totalitarisme démocratique et la dictature financière excluent la révolution sociale.
V. L. : Pourquoi ?

Alexandre  Zinoviev : Parce qu'ils combinent la brutalité militaire toute puissante et l'étranglement financier planétaire. 

Toutes les révolutions ont bénéficié de soutien venu de l'étranger. C'est désormais impossible, par absence de pays souverains. 
De plus, la classe ouvrière a été remplacée au bas de l'échelle sociale, par la classe des chômeurs. Or que veulent les chômeurs ? Un emploi. Ils sont donc, contrairement à la classe ouvrière du passé, dans une situation de faiblesse.


...

V. L. : Mais cette "supraidéologie" ne propage-t-elle pas aussi la tolérance et le respect ?

A. Z. : Quand vous écoutez les élites occidentales, tout est pur, généreux, respectueux de la personne humaine. Ce faisant, elles appliquent une règle classique de la propagande : masquer la réalité par le discours. Car il suffit d'allumer la télévision, d'aller au cinéma, d'ouvrir les livres à succès, d'écouter la musique la plus diffusée, pour se rendre compte que ce qui est propagé en réalité c'est le culte du sexe, de la violence et de l'argent. Le discours noble et généreux est donc destiné à masquer ces trois piliers - il y en a d'autres - de la démocratie totalitaire.
....

 Croire cela n'est-ce-pas être un peu victime du fantasme du complot ?

A. Z. : Quel complot ? Il n'y a aucun complot
Le gouvernement mondial est dirigé par les gouverneurs des structures supranationales commerciales, financières et politiques connues de tous. Selon mes calculs, une cinquantaine de millions de personnes fait déjà partie de cette suprasociété qui dirige le monde. Les États-Unis en sont la métropole. Les pays d'Europe occidentale et certains anciens "dragons" asiatiques, la base. Les autres sont dominés suivant une dure gradation économico-financière
Ça, c'est la réalité. 
La propagande, elle, prétend qu'un gouvernement mondial contrôlé par un parlement mondial serait souhaitable, car le monde est une vaste fraternité. Ce ne sont là que des balivernes destinées aux populations.



...   Seul l'Occident est capable de résoudre les problèmes de management à l'échelle de la planète. Cela se met déjà en place. Les centaines de milliers d'Occidentaux se trouvant dans les anciens pays communistes, en Russie par exemple, occupent dans leur écrasante majorité des postes de direction. La démocratie totalitaire sera aussi une démocratie coloniale.

V. L. : Pour Marx, la colonisation était civilisatrice. Pourquoi ne le serait-elle pas à nouveau ?

A. Z. : Pourquoi pas, en effet ? Mais pas pour tout le monde. Quel est l'apport des Indiens d'Amérique à la civilisation ? Il est presque nul, car ils ont été exterminés, écrasés. 

Voyez maintenant l'apport des Russes! L'Occident se méfiait d'ailleurs moins de la puissance militaire soviétique que de son potentiel intellectuel, artistique, sportif. Parce qu'il dénotait une extraordinaire vitalité. Or c'est la première chose à détruire chez un ennemi. Et c'est ce qui a été fait. La science russe dépend aujourd'hui des financements américains. Et elle est dans un état pitoyable, car ces derniers n'ont aucun intérêt à financer des concurrents. Ils préfèrent faire travailler les savants russes aux USA. Le cinéma soviétique a été lui aussi détruit et remplacé par le cinéma américain. En littérature, c'est la même chose. La domination mondiale s'exprime, avant tout, par le diktat intellectuel ou culturel si vous préférez. Voilà pourquoi les Américains s'acharnent, depuis des décennies, à baisser le niveau culturel et intellectuel du monde : ils veulent le ramener au leur pour pouvoir exercer ce diktat.

V. L. : Mais cette domination, ne serait-elle pas, après tout, un bien pour l'humanité ?

A. Z. : Ceux qui vivront dans dix générations pourront effectivement dire que les choses se sont faites pour le bien de l'humanité, autrement dit pour leur bien à eux. Mais qu'en est-il du Russe ou du Français qui vit aujourd'hui ?

Peut-il se réjouir s'il sait que l'avenir de son peuple pourrait être celui des Indiens d'Amérique ?
 Le terme d'Humanité est une abstraction. Dans la vie réelle il y a des Russes, des Français, des Serbes, etc. Or si les choses continuent comme elles sont parties, les peuples qui ont fait notre civilisation, je pense avant tout aux peuples latins, vont progressivement disparaître
L'Europe occidentale est submergée par une marée d'étrangers.
Nous n'en avons pas encore parlé, mais ce n'est ni le fruit du hasard, ni celui de mouvements prétendument incontrôlables. 
Le but est de créer en Europe une situation semblable à celle des États-Unis
Savoir que l'humanité va être heureuse, mais sans Français, ne devrait pas tellement réjouir les Français actuels. Après tout, laisser sur terre un nombre limité de gens qui vivraient comme au Paradis, pourrait être un projet rationnel. Ceux-là penseraient d'ailleurs sûrement que leur bonheur est l'aboutissement de la marche de l'histoire. 
Non, il n'est de vie que celle que nous et les nôtres vivons aujourd'hui.

http://www.toupie.org/Textes/Zinoviev_2.htm

Gouffre

Ne pas plaire aux femmes. Le temps ne fait rien à l’affaire. Je vois des gamines magnifiques, des femmes élégantes et je sais que jam...